Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/166

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voulut me faire jouir rien qu’avec la bouche. Au bout de quelques secondes seulement je lui lâchais ma décharge dont l’écoulement fut long, me procurant les sensations les plus sublimes. Je soupirais, je sanglotais, je criais, je me pâmais, et je m’évanouis de plaisir.

Toute heureuse d’avoir bu la crême de mon sang, ma petite coquine me ménageait une surprise.

Elle attendit mon réveil pour m’offrir un nouveau tableau. En effet, quand je rouvris les yeux, je vis mon membre entre ses deux jeunes tétons, blancs, fermes, fiers d’encadrer un si beau bouton.

Il s’agitait, il s’allongeait, il grossissait ce bouton, au contact de cette chair chaude satinée, palpitante sous le frottement de ce vit bandant, encore tout humide des caresses qu’il avait reçues.

— Qui est-ce qui t’a appris à faire cela ?

— Une fille de bordel doit tout savoir.

— Tu l’as donc déjà fait, petite sale ?…

— Oui ! avec toi, maintenant pour la première fois. Sauf le con, mon cher amour, aucune autre partie de mon corps n’a été souillée. Tu as eu le pucelage de ma bouche, celui de mes tétons, tu auras celui de mon cul. Je veux que celui que j’aime ait tout, et tu auras tout ; les oreilles, les yeux. Sous le menton, sous les aisselles, entre les cuis-