Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/191

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cher !… Comme il baille à la vue de ma langue !… et comme sa petite languette frétille à l’approche de mes lèvres !… Que de bonnes choses il doit y avoir au fond de ce nid !… Quelle liqueur je vais boire ! et quel bon foutre tu vas me faire avaler !…

Elle m’écarta les jambes, les poils, les lèvres de ma fente, y colla sa bouche, et sa langue me pénétra.

Aux premiers coups, je sentis toute ma chair frissonner. — Ah ! petite garce, comme tu lèches bien !… Quelle langue délicieuse tu as !…

La jouissance était si douce, si suave, que je fermais les yeux pour mieux la goûter.

J’étais dans cet état de prostration amoureuse, transportée dans de célestes régions, quand je sentis deux bouches lascives me prendre les tétons, les brûler de baisers. L’effet fut si prompt, si décisif, le choc si puissant, que ma tête tomba à la renverse par trop d’émotion voluptueuse, sans avoir la force de proférer un mot pendant que je déchargeais.

De nouvelles caresses me firent reprendre les sens. C’était Bibi et Georges qui continuaient à me téter. Je les priai de s’arrêter.

En se retirant, je vis ma chère petite restée toujours entre mes cuisses, me montrant la langue toute blanche de ma liqueur.