Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/200

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
196

trop libertin, nous nous réservions pour le soir et la nuit. La petite, seule, nous amusa tout le temps en nous racontant des scènes de filles qui se passaient dans le bordel. Les bals qu’on y donnait, où elles dansaient toutes nues. Puis les soupers qui s’en suivaient, à cheval sur leur cavalier. Les jeux innocents où les vits jouaient le principal rôle. Enfin, les nuits d’orgies où les femmes se foutaient les goulots des bouteilles dans le con, pendant qu’elles étaient enculées.

Après le dîner, elle nous récita les vers que son premier amant avait composé sur ses tétons.

Les tétons de ma pucelle,
De bonheur me rendent fou,
Je les aime, ô mon Adèle,
Comme j’aime ton bijou.

Ils sont blancs comme l’ivoire,
Ils sont beaux comme le jour,
Ils augmentent, tu peux croire,
Les transports de mon amour.

Ils éveillent dans mon être
La passion, la volupté,
Et je sens un grand bien-être,
À la vue de leur beauté