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Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/204

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et jusqu’à extinction de force morale et physique, nous fûmes, collés, liés, unis du haut en bas, devant et derrière ; déchargeant, répandant à flot la liqueur divine. La bouche, le con le cul, tout jaillissait de foutre.

Nos deux chéris étaient morts de plaisir, ils étaient étendus débandant, éreintés ; nous les avions épuisés.

Mais nous, plus enragées que jamais, pas encore soûles de cette précieuse liqueur de couilles que nous avions pompée, nous nous élançâmes l’une sur l’autre comme deux furies qui veulent épuiser tous les raffinements de la dégradation, et, bouche en con, nous n’interrompîmes nos coups que pour nous lâcher des saletés excitantes — Donne, putain… donne, garce !… Lâche donc ton foutre sacrée gueuse !… Pisse salope, pisse !… Tiens, bois, sacrée garce, cochonne. Tiens, salope… putain, avale !…

Marietta, qui assistait à ce débordement de luxure et d’ordures, dès qu’elle vit s’éteindre nos derniers efforts, emporta Bibi dans son lit, le coucha, la tête sur sa gorge et s’endormit en le tenant par le vit.

Le lendemain, il ne fut question ni de sortir, ni même de se lever. Nous étions contusionnés, les membres étaient meurtris, les articulations ankylosées, et nos sources volup-