Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/24

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prononçais sans répugnance. Je dirai même que j’avais du plaisir à appeler les choses par leur nom.

Plus ces noms étaient grossiers, plus ils faisaient d’effet sur moi. Il me semblait que dans certain moment ils échauffaient le tempérament, excitaient les sens, provoquaient les désirs, triplaient la jouissance.

— N’est-ce pas, Marietta, que tu m’apprendras à être bien cochonne, bien salope comme toi ?… Si tu savais comme ces sales mots me remuent !… Dis-les encore… appelle-moi par ces noms !…

— Je t’appendrai tout ce que je sais, ma chère Letty, et je te ferai goûter tous les plaisirs qu’une femme peut donner à une autre femme. Cochonne, tu l’es déjà, demain tu seras Salope, mais une jolie Salope.

— Pourquoi demain, et pas ce soir ?… Pourquoi pas tout de suite ?… Est-ce donc bien difficile de faire des saletés ?… Comment les as-tu apprises, toi ?…

— Letty, ma chère Letty, tu es trop belle, trop lascive, trop désirable pour tarder à t’initier dans les mystères de l’amour ! Viens !…

Elle m’entraîna dans ma chambre, me renversa sur le bord du lit, me troussa, m’écarta les jambes et appliqua ses lèvres sur mon con.

Comment décrire l’effet de cette sensa-