Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/33

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tétons, il la poussait, la renversait et l’enfilait. Ils ne se quittaient qu’après avoir joui deux à trois fois sans déconner et s’être fait les plus chaudes déclarations d’amour.

L’entreteneur ne venait que lorsque nous étions toutes couchées. C’était un homme d’un certain âge, plutôt vieux, ayant dépassé les cinquante ans, aussi laid que grossier. C’est par lui, de sa bouche que j’ai entendu toutes les ordures que je sais.

Il payait bien, mais il était exigeant, il en voulait pour son argent.

Ma sœur devait l’attendre toute nue. Elle devait encore le déculotter, lui prendre le vit, le branler, le faire bander, le lécher, et quand ce membre était bien en érection, elle se mettait à cheval sur lui, se l’enfonçait et s’élançait au trot comme une jument en chaleur, pendant que lui jouait avec les tétons, avec les fesses, avec les poils du con. Il aimait à se pâmer devant cette belle créature aux formes puissantes d’une fermeté de marbre, inspirant toutes les lascivités possibles.

Il jouissait avec un tel raffinement de lubricité, de luxure, qu’au moment suprême il fallait qu’il entende les plus sales grossièretés, les termes les plus orduriers. Aussi ma sœur lui en donnait de ces jolies épithètes !… elle l’appelait cochon, salop, fouteur, enculeur.

l’entendais tout cela avec horreur, mais je