Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/43

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
39

la peau, sa tête de corail apparaissait comme un bouton de rose, et sa bouche mignonne invitait au baiser. Je lui en donnai tant et tant de ces baisers que ses tressaillements devinrent plus forts ; il s’allongeait en grossissant, il arrivait jusqu’au fond de mon gosier.

— Mon cher petit homme, aimes-tu les caresses de ta petite maîtresse ?

Je jouis, Marietta, je suis au ciel !… ta bouche, je t’en prie !… ta bouche… encore ta bouche !… Je pris de nouveau ce cher vit entre les lèvres, mais avec plus de passion, plus de volupté, sentant le moment suprême approcher, où j’aurai la grande satisfaction de boire, de goûter cette liqueur divine qui me rendrait plus cochonne, plus salope que je ne l’étais. Aussi je le suçai, je le léchai, je tétai avec une avidité fiévreuse en même temps que mes mains le branlèrent et lui caressèrent les couilles. Cet excès de lubricité hâta l’effet tant désiré ; au milieu d’exclamations de bonheur, de soupirs de délire, ma bouche reçut une ample gorgée de ce bon foutre que j’avalai sans sourciller, bien que le goût en fut bien fade.

Comme ce membre continuait à décharger (c’était une vraie fontaine), je ne pouvais tout absorber, je le fis couler sur ma gorge, mes tétons en furent inondés, et l’écoulement descendit le long du ventre et sur les poils