Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/51

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écartées, laissant voir distinctement les lèvres rouges du con bien ouvertes, le vit qui le remplissait, les couilles pendantes, un doigt branlant le clitoris et une main patinant les tétons. Le plaisir que j’éprouvais de sentir et de voir m’engourdissait dans une longue extase de bonheur infini. Je me regardais, je m’admirais et je me trouvais plus belle que jamais. Les lèvres avivées par le désir, les yeux brillants d’un feu étrange, les joues colorées, pleines de frissons… Tout le corps vibrant de désirs, de volupté… Comment ne pas être heureuse avec toutes ces émotions !… avec ce raffinement de caresses lascives qui me faisaient décharger jusqu’à deux et trois fois de suite !

J’ai bien souvent regretté ces bonnes soirées enivrantes, ces nuits d’amour, ces orgies échevelées où tout était permis, où tout se faisait… tout… tout… Nous buvions à longs traits l’ivresse de cette ardeur pénétrante qui nous dominait, qui nous envahissait, qui nous rendait fous !… et quand on est fou on fait les choses les plus extravagantes, les plus invraisemblables, rien ne nous arrêtait, rien ne nous répugnait.

Du reste nous nous étions réunis pour nous aimer, nous le prouver, en un mot pour nous foutre, et nous nous foutions sans discontinuer. Son vit était constamment, en moi, sur moi