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droite, tournée en arrière, elle pelotait les couilles de ce vit qui l’enculait. Au dessous était écrit : le plus doux des moments. Je retrouvai à peu près la même gravure dans l’Arétin français. Je la fis remarquer à mon ami.

— Aimerais-tu faire cela, toi ?…

— Oui, Marietta.

— Tu l’as déjà goûté ?

— Oui !…

— Est-ce vraiment bien bon ?…

— Délicieux !…

— Si tu l’aimes tant que ça, pourquoi ne me l’as-tu jamais demandé ?…

— Parce que lorsque je suis dans ton con, et que je sens tes baisers et la fermeté de ta gorge de marbre, j’oublie tout.

— Alors tu me le mettrais avec plaisir ?…

— Si ça ne te répugne pas…

Ce soir-là, sachant ma mère absente, j’avais préparé un petit festin orgiaque. Nous mangions des confitures, des gâteaux, des biscuits, avec lesquels nous faisions de charmantes saletés, et nous buvions à plein verre, des vins, des liqueurs qui entretenaient notre bonne humeur, et en même temps nous donnaient des forces pour soutenir les divers combats que nous nous livrions sur le lit.

— Qu’était-ce ces charmantes saletés dont tu parles ? Dis-les, Marietta, pour que je les apprenne.