Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/97

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les fesses, c’est sa langue qui vous a baisé, léché le cul et le con ; c’est votre amant qui goûte avec vous les délices du ciel que vous éprouves en ce moment.

En effet je me tortillais, je me pâmais, je déchargeais.

— C’est moi, ton amant, ma chère bien-aimée, qui te caresse, que tu aimes. Je suis en toi, tu es à moi. J’ai d’abord joui par les yeux, j’ai vu toutes les parties de ton beau corps et puis j’ai cueilli ta fleur, j’ai eu ta virginité, j’ai percé ton pucelage et je l’ai arrosé en goûtant les plus grandes félicités. M’en veux-tu ?… es-tu fâchée ?…

— Comment veux-tu que je sois fâchée contre toi que je désirais si ardemment ?… Si tu avais compris les avances que je te faisais journellement il y a longtemps que j’aurais été à toi. Enfin nous nous appartenons maintenant et nous jouirons des plaisirs de l’amour, n’est-ce pas ?… Tu m’aimeras bien et tu me le prouveras souvent… Oui, souvent… J’ai tant besoin de cajoleries, de câlineries, de toutes ces bonnes choses qui font vivre, qui rendent fou !… Tu sais que je ne suis plus cette jeune fille de tout à l’heure, cette vierge aux sens affolés ; tu m’as faite femme et peut-être même mère ; nous sommes donc unis, liés par les liens les plus doux, les plus vrais. Serais-tu content de me