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Page:Le Salmigondis tome 1 1835.djvu/52

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4^ Vt eOMTB CHÂIEBT.

voisioe , espéraot qu’^ellesy teraieQt quelque dëglt ; Paotre tourmentait un cocboû, et le troi-* aième se roulait daas la paille au soleil » coiQnie uo animal eo liberté.

Quand M* Derville leur demanda où demeurait M. Cbaberl, tfoua troi^ le r^gardèreat avec une stupidité spirituelle s’il est permis d’alHer ces deux mots ; lîiais ils ne répondirent pas... M* Dervîllecomraença par réitérer poliment ses questions ; mais lair narquois des trois drôles l’ayant impatienté » il lew dit de ces injates plai^ sautes que les jeunes gens se croient le droit d’adresser aux enfans.

Les gamins rompirent le silence par un rire brutal ; et la Toix de Derville grossissant ^ le vieux colonel, qui l’entendit, sortit alors d’uue petite ’ chambre basse située entre la laiterie et les chambres habitées probablement par le nourrisseur el sa femme. JLe soldat apparut sur le seuil de la porte avec un Àegme militaire inexprimable.. — Il avait à la bouche une de ces pipes noblement culoitétê (car telle est l’expression technique des fumeurs), une de ces humbles pipes de terre blanche nommées 6rû^-^ii^ii/«... Il leva la vi ;sière d’une épouvantable casquette huileuse ; et , apercevaut l’avoué tout à coup , il marcl)^ sur le fu-