Page:Le Stylet en langue de carpe.djvu/193

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— Qui veux-tu que ce soit ?

Un silence, puis la voix, effrayée, avec un tremblement, demande :

— Que cherches-tu ?

— De quoi allumer, il y a quelqu’un dans le jardin.

— Ah !

Je n’entends que ce cri étrange et mystérieux. Je dis brutalement :

— Mais enfin, où as-tu mis les choses, je ne trouve rien ?

Rubbia dit d’une voix entrecoupée :

— Moi… moi…

Dans ma colère, je mets la main sur un pistolet. Pourquoi est-il là, car j’avais monté au grenier ceux de la chambre ? D’ailleurs je les y ai justement oubliés, en véritable imbécile que je suis. Mais j’ai toujours cette arme. Voici aussi le stylet et je le mets dans ma poche.

Alors, pistolet en main, je vais droit à la fenêtre, très maître de moi.

J’ouvre avec force, d’un geste si véhément qu’une vitre saute.