s’offraient nues aux prêtres qui célébraient
les Lupercales, et leur
demandaient les faveurs de la flagellation.
Des femmes d’une autre
contrée se faisaient rendre le même
service par leurs époux ou par leurs
amans. Dans une des éditions de
l’ouvrage de Meibomius, sur l’utilité
de la flagellation dans les plaisirs
du mariage, j’ai vu une gravure
qui représentait un docteur
tenant sous le bras une femme
dont il a soulevé les vêtemens, et
sur les charmes de laquelle il fait
pleuvoir une grêle de coups, en
présence du mari, qui attend l’effet
de cette préparation érotique. Dans
un ouvrage de Jean Barclay, on
lit l’anecdote suivante : Un monsieur
Jourdain épousa une femme
russe, dont il était éperduement
amoureux. Après avoir employé
vainement tous les moyens pour la
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