Page:Le Testament de Jean Meslier - Tome 3, 1864.pdf/236

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répondre suffisamment à unargument qui les presse et qui les serre de si près, ils mériteroient plûtôt d’être raillés que d’être sérieusement réfutés. Mais il faut néanmoins faire voir la vanité et la foiblesse de cette réponse. Car 10. s’il ne servoit qu’à dire que c’est pour tirer ces prétendus plus grands biens que Dieu auroit laissé tant de défauts et d’imperfections dans les ouvrages de la nature et que c’est pour tiqu’il souffre qu’il biens, grands et plus quelques rer permet qu’il y ait tant de maux, tant de vices et tant de méchancetés dans le monde, ce prétexte est tout facile à alléguer. S’il étoit véritablement bien fondée il n’y auroit rien de plus facile concevoir qu’il facilement raison, conçoit est cette on car que de la sagesse et de la prudence humaines de s.ouffrir et de permettre quelque léger mal pour en éviter quelque plus grand ou pour en tirer quelque plus grand bien. Et ainsi Mr. de Cambrai n’auroit eu que faire de dire, comme il a fait à l’occasion des défauts, des vices et des maux qui sont dans le monde, que c’est un mélange incompréhensible de bassesse et de grandeur, puisque ce n’est pas un mistère incompréhensible que de vouloir faire ou de vouloir souffrir quelques lègers petits maux pour en éviter de plus grands ou pour en tirer de plus grands biens. Mais le monde est un mélange dit qu’il même cela que en incompréhensible de bassesse et de grandeur, il fait puisqu’il d’honneur à auteur d’injures son autant que bien aussi bassesses des fait d’avoir cela l’accuse en d’avoir fait des choc’est-à-dire grandeurs, des que des choses estimables.