autres ; elle te brûlera avant les autres. Malheureux, tu ne vois donc pas que du jour où Danton ne serait plus là, tu serais le premier frappé ? C’est moi qui te protège encore de l’incendie.
Qu’il me brûle !
Tu en as trop dit, Danton ; tu as blessé son amour-propre.
Au nom de la patrie, Robespierre, de cette patrie que nous adorons avec la même ardeur, et à qui nous avons tout donné, faisons l’amnistie entière pour tous, amis et ennemis, pourvu qu’ils aiment la France ! Que cet amour lave tous soupçons et toutes fautes ! Sans lui, point de vertu. Avec lui, point de crime.
Point de patrie sans vertu !
Une fois encore, je te demande la paix. Songe qu’il m’en coûte de te faire des avances. Mais je dévore toute humiliation, si elle sert la République. Donne-moi la main ; mets Fabre en liberté ; renvoie Westermann à l’armée ; protège contre les furieux Hérault et Philippeaux !
Je suis fait pour combattre le crime, non pour le gouverner.
C’est la guerre que tu veux, Robespierre ? Penses-y bien.
Camille, une dernière fois : tu cesseras les attaques contre le Comité.