Cré bon Dieu !
Voilà une belle fille qui a besoin d’une fessée.
Voilà un sot visage qui n’attendra pas la sienne.
Au secours !
Venez voir ! — Qu’y a-t-il ? — C’est une aristocrate qui assomme un patriote ! — À l’eau !…
Citoyens, c’est une plaisanterie…
À l’eau !
Holà ! — Il se met devant la Contat. Vous me connaissez bien, camarades. Je suis Hulin. Vous m’avez vu à l’œuvre, l’autre jour. J’ai enfoncé la porte de l’Abbaye, pour délivrer nos amis, les gardes-françaises emprisonnés. J’enfoncerai de même la tête du premier qui avance. Respect aux femmes, que diable ! Si vous voulez vous battre, l’ennemi ne manque pas. Allez le chercher !
Il a raison. — Bravo ! — Pas du tout ! Elle nous a insultés ! Il faut qu’elle demande pardon ! — À genoux, l’aristocrate ! — Qu’elle crie : À bas la Reine !
Je ne crierai rien du tout. — À Desmoulins. Aidez-moi à monter. — Elle monte sur une table. Si vous m’ennuyez, je crierai : À bas Necker ! Hurlements. Vous ne m’intimidez