On baigne une comtesse ?
Elle a injurié le peuple ; on la trempe dans le bassin.
Courons vite ! Dieu ! que c’est amusant !
Le premier spectacle de l’Europe !
Insolent !… Et la Comédie !
Histrions ! — Ce n’est pas la liberté qu’ils cherchent, c’est la comédie ! Dans un jour où leur vie à tous est en jeu, ils ne pensent qu’à se donner en spectacle les uns aux autres. J’ai assez de ce peuple. Ses soulèvements ne sont qu’un tissu de pantalonnades. Je ne veux plus les voir. Ah ! vivre enfermé dans une cave, muré aux bruits du dehors, afin que la bassesse du monde n’arrive plus jusqu’à moi !
Allons, monsieur Marat, ne vous découragez pas. Cela n’en vaut pas la peine. Ce sont de grands enfants qui jouent. Vous les connaissez comme moi : il n’y a rien de sérieux dans tout cela. Pourquoi le prendre au tragique ?
Qui es-tu, toi ?
Je suis de votre pays, de Neuchâtel en Suisse. Vous ne