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Page:Le Theatre italien de Gherardi - Tome 4.djvu/363

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Les Adieux des Officiers.


VENUS. )e fpis qu’il cil : fans politeffe, Sans agrhncnt & fans adrdfc : Aulli 1i’cfl :-cc pas luy ~ i difpofe aujourd’hμy De la belle Tendreffe. Vous avc’Z. tous les traits, dont ,ladélicatcl’fc C_harme le c~ur, en lui donnant des Ioix J Et je n’ ay mis dans fon Carquois ~ e ces vieux trai_ts rouillez , dont la p<>inte é., . moulféc Conclut l’Amour par rHymenéc. , CUPIDON. Vraymem , !’Hymen & Iuy So~ bien m-1,l enfemblc aujo11rd’huy. Cefi un gros déoouché, qui m’ôte mes pratiques,• il dégoute les cœurs des galantes rubriques ~doivent au bonheur difpofer le rcrrein ;_ ’Il conduit les Amans pa.r un plus ,court chemin• . JJ me prévient par-tout, difant que c’cfi : l’ufagc, Et quand (es traits ont achevé l’ouvrage ,

!J{ous f~avez que les miens ne fervent plus cle rien. 

VENUS. 1-1,on Fils , j~ f~ais un bon ruoyen t>our rétablir tes droits. C’ cil d’ordonnt :r alU · Belles, · D’.dlre cruelh :s Seulement jufqu’à trente ans, J>our donner le loifir à nos jcwics Amans D’apprendre l’art de la galanterie. CUPIDON, ~ y, vous croyez ••• Mais f apperçois moa Frere. Je le lailfe avcc_vous ; prenez un air fevcrc. ( Il J°, ;,. :UA,) SC I _HI.

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