Page:Le Tombeau de Théophile Gautier, 1873.djvu/185

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L’âme est dans le corps comme un jeune oiseau
Dont l’aile s’agite au bord du berceau ;
La mort, déliant cette aile inquiète,
Quand nous écoutons la bouche muette
     Qui nous dit adieu,
Fait de l’homme infime et sombre un poëte,
     Du poëte un dieu.

SWINBURNE.