rection, la profondeur variable des fentes, plusieurs plateaux arides, présentant le même phénomène, que j’ai rencontrés dans les Alpes et en Savoie, et, entre autres, dans les hauteurs qui dominent le Nant d’Arpenaz (vallée de Sallanches), et tout le plateau qui, sous le nom de Désert de Platei, s’étend derrière l’aiguille de Varan jusqu’aux versants sur la vallée de Sixt. Mais s’il y a analogie parfaite dans l’aspect du phénomène, ses causes diffèrent autant que la nature des lieux et des roches.
Rochers d’Avon. — Dessin de D. Grenet.
Alpestres encore sont Les nombreux ravins de la forêt, tout couverts de l’ombrage épais des vieux arbres, tout bordés de roches moussues et de blocs énormes entassés les uns au-dessus des autres comme par un effort des Titans. La ressemblance est si frappante qu’on s’étonne de ne pas voir ici un torrent se précipiter en cascade dans ces lits accidentés, si bien disposés pour les recevoir.
Entrée des gorges d’Apremont. — Dessin de D. Grenet.
Les scènes les plus extraordinaires étaient autrefois celles offertes par les Gorges de Franchard et d’Apremont. Cela n’était comparable à rien et jetait l’imagination dans un monde inconnu, étrange, formant le contraste le plus violent avec la nature du sol et des paysages des environs de Paris. On ne peut plus se faire aujourd’hui une idée de ce qu’étaient, surtout dans