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Et souvent, au bord des prés,
Prend les feuillages dorés
Pour des fleurettes.
Quand il a fait son bouquet,
Il y noue un fil coquet
Et dans un verre
Le pose, le pied dans l’eau,
Pour garder du renouveau
La primevère ;
Mais parfois, rentrant chz lui,
Par boutade ou par ennui ;
Manquant d’eau fraîche,
Il jette tout dans un coin ;
La feuille devient du foin
Et la fleur sèche.
Ainsi, nés sous un rayon
Et, fixés par le crayon
Ou par la plume,
Les vers forment un faisceau
Et puis, morceau par morceau,
Un gros volume.