Page:Le Vavasseur - Juvenilia, Lemerre, 1888.djvu/106

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ÉPILOGUE


Lorsque je serai mort, oh ! je vous en convie,
Si vous vous rappelez une heure de ma vie,
Amis, où d’amitié j’aie oublié la loi,
                  Oubliez-moi,

Mais si quelqu’un de vous, entonnant ma louange,
Dit : Il n’est plus, l’ami, dont la parole étrange
Parfois pour consoler avait des mots si doux,
                  Souvenez-vous.

Si l’on vous dit : C’était un bizarre égoïste,
Un pédant envieux, un philosophe triste,
Qui, doutant de lui-même en personne n’eut foi,
                  Oubliez-moi.