Page:Le Voyage des princes fortunez - Beroalde, 1610.pdf/575

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
532
Le uoyage des Princes

L’vne coye touſiours, l’autremouuant legere, Et envnmeſme lieu, font vn meſme labeur, ceste là quine bouge eſt bonnemenagere, Celle qui va touſiours l’eſt autant que ſa ſœur. c#. + D. Il me connient mourir à celle fin de viure, Car ma mort m’eſt de vie vn doux commencemêt, Chacun dit bien ma vie & ma mort ſ’entreſuiure, Mais tous ſans me cognoiſtre en parlèt ſeuremêt. A — c#. A. Ieſuis vn animalpriué d’intelligence, —2Ne ſachant que l’eſtat que Nature m’apprit, Celuy qui a cognu toute la ſapience, De moya prononcé, petit corps grand eſprit, "i. c#. D. je porte deux grands dents.cöme double aſſeurance T’ar leſquelles aux vents i’oppoſe mon pouuoir. Et ie combats auſſi dn goufre lapuiſſance, Dans la terre mordant quand iefaymon deuoir. — c#. A. D. — On cognoiſt vn oiſeau qui n’apoint deplumage, Qui donne à ſes petits de ſonteton le laict, Ilſe perche à rebours, il n’a point de ramage, Nul ne voit dont il vit, #ne ſgait ce qu’il faict. D. A. c$. Contenant lesſuiets i’en voilel’apparence 9ue ie cache dans moy d’vn gracieux pinceau, Auſſi celle qui eſt moy-meſme en ſon eſſence, M’ennelope dans ſoy deſſous ce ſens nouueau.