L’vne coye touſiours, l’autremouuant legere, Et envnmeſme lieu, font vn meſme labeur, ceste là quine bouge eſt bonnemenagere, Celle qui va touſiours l’eſt autant que ſa ſœur. c#. + D. Il me connient mourir à celle fin de viure, Car ma mort m’eſt de vie vn doux commencemêt, Chacun dit bien ma vie & ma mort ſ’entreſuiure, Mais tous ſans me cognoiſtre en parlèt ſeuremêt. A — c#. A. Ieſuis vn animalpriué d’intelligence, —2Ne ſachant que l’eſtat que Nature m’apprit, Celuy qui a cognu toute la ſapience, De moya prononcé, petit corps grand eſprit, "i. c#. D. je porte deux grands dents.cöme double aſſeurance T’ar leſquelles aux vents i’oppoſe mon pouuoir. Et ie combats auſſi dn goufre lapuiſſance, Dans la terre mordant quand iefaymon deuoir. — c#. A. D. — On cognoiſt vn oiſeau qui n’apoint deplumage, Qui donne à ſes petits de ſonteton le laict, Ilſe perche à rebours, il n’a point de ramage, Nul ne voit dont il vit, #ne ſgait ce qu’il faict. D. A. c$. Contenant lesſuiets i’en voilel’apparence 9ue ie cache dans moy d’vn gracieux pinceau, Auſſi celle qui eſt moy-meſme en ſon eſſence, M’ennelope dans ſoy deſſous ce ſens nouueau.