que nous ne conoiſſions pas préciſément l’âge de cette Auteur, morte à Paris depuis peu d’années, nous croyons difficilement qu’elle ait pu mettre au jour des Ouvrages dès 1700. En ſuppoſant que Mademoiſelle de Lubert fût alors âgée de vingt ans, elle en auroit eu plus de ſoixante lorſqu’elle a publié ſes autres Contes de Fées, choſe poſſible à la rigueur, mais peu vraiſemblable.
Quoiqu’il en ſoit, nous cédons au déſir de pluſieurs perſonnes en imprimant quelques Contes de Mademoiſelle de Lubert. On nous a reproché d’avoir trop négligé les productions d’une Demoiſelle qui a beaucoup écrit dans le genre de la Féerie, & ſi nous perſiſtons à penſer que le merveilleux dont elle a exceſſivement chargé ſes Contes, eſt trop voiſin de l’extravagance, nous ne pouvons, d’un autre côté, nous refuſer à ſatisfaire les Amateurs de ce genre, en leur donnant quelques-uns de ſes Ouvrages, À tout prendre néanmoins, les Contes de Mademoiſelle de Lubert ne ſont pas dé-