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INTRODUCTION

NÉCESSAIRE À L’INTÉLLIGENCE DES QUATRE LETTRES
SUIVANTES


Point d’animal au monde qui soit plus vindicatif et plus luxurieux qu’un prêtre. L’anecdote qui donne lieu aux quatre lettres suivantes en fournit la preuve dans la personne de l’abbé Bossu, curé de Saint-Paul, le plus dissolu des curés de la capitale.

La Langelot, sa paroissienne, et nièce d’une lingère de la rue Saint-Antoine, était devenue, grâces aux soins de cet abbé fouteur, de la plus vertueuse des filles, la putain la plus débordée de ce siècle. Comme un con abandonné fait place à un autre, celui de la Langelot fut bientôt délaissé : mais le comble de la scélératesse, fut qu’après avoir retiré ses lubriques missives des mains de sa prostituée, le curé de Saint-Paul fit tant, que la tante de celle-ci la fit mettre au couvent, où elle est encore. La pauvre cloîtrée s’en vengea par une chanson qui circule, malgré la vigilance du commissaire Lerat, autre jean-foutre et putassier du même genre.