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EXTRAORDINAIRE

me montra son cul, et me dit : Ah ! cher abbé, que veux-tu ? c’est ma marotte ; mais je t’offre un plaisir de plus ; en me foutant en cul, ce qui est un grand plaisir pour un homme de ta robe, tu me branleras ; allons, crois-moi, ne fais pas l’enfant ; mets-le-moi.

Ce n’était pas la première fois que, par goût, j’avais sodomisé une garce ; mais j’eusse bien désiré offrir les prémices de cette fouterie à son joli, à son charmant con. Enfin, mon ami, je vainquis mon irrésolution, je l’enculai. Ah ! grands dieux ! quel mouvement ! quelle mobilité !

Mais la garce ne s’en tenait pas à moi : Durand, le valet-de-chambre de la Blondel, s’en accommodait aussi, et je le vis bientôt après par le trou de la serrure de l’infante. J’allais pour la foutre, mais, hélas ! pauvre hère, c’est moi qui fus foutu.

J’arrivai, comme Thérèse, étendue sur son lit et agenouillée sur un tabouret, suivant sa méthode favorite, présentait le postérieur à Durand : Durand tenait en main déjà son anchois ; je l’entendais répéter cette vive exclamation :

« Grands Dieux ! le joli cul, quel cul ! quel cul charmant !
« Qu’il offre de plaisir au plus sincère amant ! »

Enfin, le bougre l’encula. Ainsi donc, me voilà encore une fois cocu, et par Thérèse.

Crois-moi, ne fouts pas Kakvelle : déjà de certaines douleurs me font douter de sa fidélité. Ah ! mon ami ! qu’est-ce que les femmes ?

On fait ici des chansons à la campagne. Je t’envoie celle-ci sur le curé de notre endroit.