Aller au contenu

Page:Le dernier des Trencavels 3 Reboul Henri.djvu/121

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
112
LE DERNIER

abandonné, à une époque où il se trouverait avoir pour chef un homme de guerre »(8).

Burgondion conduisit ensuite son hôte à la bibliothèque ou plutôt aux archives du monastère, où dix religieux étaient occupés, sous la direction du cellerier, à mettre en ordre et transcrire les titres de propriété, les transactions, les actes de donation et d’échange relatifs aux domaines conventuels, dont le nombre s’élevait à plus de cent.

Celui du domaine de Farlet me fut remis, et mon père en déchargea l’archiviste, au nom du vicomte de Béziers. Parmi les livres peu nombreux de cette collection, Burgondion fit remarquer un magnifique pseautier que son grand oncle Raimond, évêque d’Agde, avait composé en l’honneur de Dieu et de la Ste.-Vierge.

Les entretiens du sous-prieur et de Raimbaud se prolongèrent jusqu’aux approches du crépuscule. Ils se quittèrent le cœur serré, le moine rentra dans le cloître et nous reprîmes Je chemin de Pézènes.