Aller au contenu

Page:Le dernier des Trencavels 3 Reboul Henri.djvu/141

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
132
LE DERNIER

de lui faire connaître sa situation, et n’était distraite de sa rêverie, que par les grands et magiques tableaux qui venaient surprendre ses regards. Ils lui rappelaient le pèlerinage d’Appi ; elle éprouvait le désir de revoir toutes ces merveilles avec celui sans lequel sa vie était incomplète.

Avant de quitter Bagnères, le templier dit à Foulques : « Il me semble que les prud’hommes du Lavedan n’ont rien de mieux à faire que de se rendre directement à Tarbes, et de-là à Lescar, pour achever leur mission auprès des deux évêques, et leur proposer de se réunir au monastère de St.-Savin. Les uns et les autres peuvent y être rendus dans trois jours. Quant à nous, en suivant la route la plus directe, nous aurons franchi, avant le déclin du soleil, le passage qui sépare la vallée de l’Adour de celle de Barèges, et vous pourrez attendre à Luz, auprès de votre fille, que vos collègues de Tarbes et de Lescar soient arrivés à St.-Savin. »