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Page:Le dernier des Trencavels 3 Reboul Henri.djvu/217

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NOTES

un de ces hérétiques, pur laïque, faire selon sa pensée le corps de N. S., pour se communier lui-même et communier ses complices.

Bossuet, variat., l. 11, §. 68.

(19) Cette maxime était celle des vaudois, selon leur historien Rainier, qui soutenait aussi que la transubstantiation devait se faire en employant le langage vulgaire, et qu’elle ne se faisait pas dans la main de celui qui consacrait indignement, mais dans la bouche de celui qui la recevait dignement.

Selon Scyssel, ils faisaient dépendre l’autorité du ministère ecclésiastique, du mérite des personnes, d’où ils concluaient qu’il ne faut pas obéir au pape, ni aux prélats, parce que ceux-ci étant mauvais, et n’imitant pas la vie des apôtres, ils n’ont de Dieu aucune autorité ni pour consacrer ni pour absoudre ; que pour eux ils avaient seuls ce pouvoir, parce qu’ils observaient la loi de J.-C. ; que l’Église n’était que parmi eux, et que le siège romain était cette prostituée de l’apocalypse, et la source de toutes les erreurs.

Boss., id. ibid., §. 98.

(20) Pierre de Vaucernay et Boss., variat., l. 11 ; §. 88.

(21) St.-Bernard a signalé cette division dans ses sermons.

Bossuet, variat., l. 11, §. 69.