Aller au contenu

Page:Le dernier des Trencavels 3 Reboul Henri.djvu/223

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
214
NOTES DU LIVRE DIX-NEUVIÈME.

y avoir plus d’un trouveur dans la maison. Cette femme feignit la douleur, puis se hâta d’épouser Guillaume Brémont, son amant secret.

Miraval s’était flatté de devenir l’époux d’Ermengarde de Castres dite la belle Albigeoise ; mais Olivier de Saissac lui fut préféré. Dans son dépit il brisa sa lyre, mais la reprit bientôt pour célébrer la comtesse de Toulouse Éléonore.

(3) Ceci se trouve presque textuellement dans le récit de la vision de Ste.-Lutgarde, religieuse de l’ordre de Citeaux en Brabant. Thomas de Cantimpré, qui a rapporté ce fait, ajoute qu’il avait appris de Ste.-Lutgarde les trois causes des souffrances du pape Innocent ; que, par respect pour lui, il ne voulait point les redire.

Fleury, Hist. eccl., l. 77, §. 52.

(4) Othon mourut en 1218 ; pendant sa maladie qui fut longue, il voulut que les garçons de cuisine lui missent les pieds sur le cou, et se faisait donner tous les jours la discipline par des prêtres. Il reçut l’absolution de l’évêque d’Hildesheim Sifrid, et le pape Honorius le confirma.

Fleury, Hist. ecclés., l. 78, §. 11.

(5) Catel, Hist. des comtes de Toulouse, p. 317.