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Page:Le dernier des Trencavels 3 Reboul Henri.djvu/239

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DU LIVRE VINGT-TROISIÈME.

a de vraiment miraculeux dans cette affaire, c’est, sans contredit, l’excessive crédulité et l’aveuglement obstiné des habitans du Lavedan, à se croire pendant six années ensorcelés. Ce fait, attesté officiellement et qui appartient au quatorzième siècle, fait voir que le trouveur n’a rien exagéré en peignant la barbarie du treizième.

(5) Pétronille, comtesse de Bigorre, fut fiancée, en 1192, à Gaston, vicomte de Béarn, qu’elle épousa en 1196.

En 1215, elle épousa don Nugnès Sanche, comte de Cerdagne. Simon de Montfort parvint à faire annuler ce mariage, et à substituer à Nugnès Sanche, Guy son second fils. Pétronille en eut deux filles. Après la mort de Guy, elle épousa en quatrièmes noces Aimar de Rançon et ensuite Gozon de Marras, seigneur de Cognac. Elle eut une fille de ce Gozon et lui survécut, mais ne se remaria plus ; elle mourut, en 1251, au monastère de l’Escale-Dieu.

Voy. l’art de vérifier les dates. Chronol. des
comtes de Bigorre.

(6) Rhododendrum ferrugineum, plante alpine très-commune aux Pyrénées.

(7) Les templiers avaient un monastère à Luz et un hospice à Gavarnie. Mais aucune tradition