vie de misères contre les délices éternelles dévolues aux serviteurs de J.-C. Je vous bénis en son nom et vos péchés vous sont remis. »
Il les bénit du mouvement de ses yeux et de sa tête ; des chaînes pesantes l’empêchaient de soulever ses mains.
Géraud et ses disciples furent tous condamnés au supplice du feu, comme hérétiques parfaits. Ils se mirent aussitôt à chanter des psaumes et des cantiques en action de grâces. Le bûcher était prêt, ils y montèrent avec des transports de joie, la mort seule mit un terme à leurs chants.
Des cris d’alarmes se firent alors entendre ; les coureurs entraient au camp en toute hâte, annonçant l’arrivée de l’ennemi. On commençait à apercevoir des tourbillons de poussière et des troupes de lanciers sur les hauteurs de Vieille-Toulouse et de Ste.-Agnès.
L’assemblée se disperse, chacun court à son poste. Amalric donne des ordres pour