Page:Le diable dans un bénitier et la métamorphose du gazetier Cuirassé en mouche, 1791.djvu/144

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§. X.


Bavardages et dîner de Philidor.


Qu’il est bête, ce Philidor ! Quelle mâchoire ! En vérité si jamais on le punissait des platitudes qu’on lui attribue, il faudrait être mille fois plus imbécile que lui.

Ce dernier avait été dans un café où les honnêtes gens se gardent de paraitre, mais que fréquente le peintre[1] dont nous

  1. Nous regrettons sincèrement que Mr. Laboureau n’ait pas rendu publique diverses petites poésies qu’il a dans son porte-feuille et dont il régale fréquemment ses amis. Son Café d’Orange est très plaisant, il y a de portraits dans le goût de Boucher qui sont faits d’après nature. Si ces animaux ont un défaut, c'est celui d’être trop parlants. Dans son jardin de Standmore, il rappelle les bigarrures de la fortune du Gazetier, depuis les premières histoires qu’il tient d’un m d'Arnay-le-Duc, avec qui il voyagea dans la diligence de Lyon, jusqu’à la collection des tulipes. On trouve dans son Ode sur la Liberté des stances que J. B. ne rougirait pas d’avoir faites. Note de l'auteur