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Page:Le diable dans un bénitier et la métamorphose du gazetier Cuirassé en mouche, 1791.djvu/42

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cessé d’éprouver le besoin. Son goût pour le jeu et pour la débauche l’a tenu constamment dans un malaise qui l’a enfin réuni à cette police qui finit toujours par flatter et chercher à corrompre ceux qu’elle ne peut réussir à immoler à ses vengeances. Le pauvre La Mothe que nous avons vu pendre à Londres a été l’une des victimes de leurs affreux traités, et l’on croit que c’est du prix de son sang qu’il a formé le fameux jardin de Standmore, que nous avons vu et qui contenait alors une quantité immense de fleurs, de toute beauté. Enfin il paraît qu’aujourd’hui il tient à la Police de Paris par les liaisons les plus intimes, qu’il est ici son directeur principal, l’introducteur des Ambassadeurs qu’elle envoie, en un mot un vrai M. le N_ à Londres. Le Public ne cesse de s’étonner des nombreuses sottises de nos amiraux et de celles des officiers