Page:Le dragon blesse Croisset Francis 1936.djvu/258

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— Combien de pages a chacun de ces livres ?

Je lui répondis que je n’en savais rien et que l’idée de m’en préoccuper ne m’était jamais venue.

— Pourquoi certains ne sont-ils pas découpés ?

Je lui dis que j’aimais voyager avec des livres de voyage, mais que l’agrément du voyage m’empêchait parfois en voyage de les lire.

Il me posa ensuite diverses questions : Combien de temps je demeurerais au Japon ? Pourquoi je m’y rendais ? Quels y étaient mes amis ? Si j’avais une lettre de crédit ? De combien ? Si j’étais marié ? Pourquoi ma femme ne m’accompagnait-elle pas ? Si j’étais communiste ? Mon grade dans l’armée ? Et dans le civil ? Si j’écrirais sur son pays ? Pour quel journal ? Et enfin si je comptais aimer le Japon ?

À cette dernière question, je répondis que j’y étais tout porté, mais que cela dépendrait un peu du Japon.

Lorsque j’eus satisfait entièrement sa curiosité nationale, tirant un papier de sa poche, il me déclara :

— Je vous remercie, c’est exact. Vous