Page:Le journal de la jeunesse Volume I, 1873.djvu/54

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FAITS DIVERS

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)*nmoT)sMH. –. Lejouruat de la itaute-Saone publie )atettresui\aute:

))t f'Lu\cuit,)c22no\fn)))rcl872. t)t «Monsieur le rtt'dnctcu)',

"~).<)oI)thpDf"'rny,<'I('ycd('))otrf'coH<gp,c)ttr.uoc p:)r son patriotisme, s'cn~a~cndaxs If 3J! *'(!<' Iipt)p,qui<nis.tit))nrti<'dI<tr)))('cd(')a Loit't'ct cotobitHifà Orléans. )Iton))):t:)j))'~snYoi!<'<;)) d<'))\ j'rofondcs blessures; u)))' )):)))('hn:)\.)it traverse t'épaule et la nuque; une autre i):)He lui fracassa te coude,et,dauseetetat,itatt('udait')u'on\i))tte relever to'squ'uu nouveau cou)) de feu lui fit une troisième ))Iessure<))ti lui traversa ta cuisse.

"Transporteat'hopitatd'Orteaus,il se trouva ()aus une situation a)ar)))ante;cej)eudauttasa!itetni!e\i!)t. grâce à ta force de sa constitution.

«Mâture les donteurs que lui causait sa ))tessure au coude, it a repris ses études, et au tuoisdaont de!'nierit était reçu ))ac))etier es lettres, ('était la juste !'ecnn)pe))se de son travail,que nous adini!'ions tous; il restait à récompenser son patriotisme, <)ui avait devance le nombre des années: c'est ce que vient de faire)). le ~)inist!'e,e!))uidece!'nant la medaitte!nilitai!'e.

«~oussonhaitons,M.Ie)tedacteu!quevot!'ejon)'ua) soit t'echo de cette nouvelle, ))eureuse pour nous qui sommes nersdeh'e les cou()isciplesd'A()otp))e ))esrav, et <pti lui payons u!) juste t!'it<ut déloges et,da(hniration.

«St'!)Con'<<sc!}~cs/f'se/ëMSt/f;3' »

not'HACt:KTpttHSK~(:K)F.spmT.–L'!)journatd))depa!'temeutde!'ise)'eqni.annt!'e~randreeret.napas cru devoir préciser la locatite ou Jetait s'est acco!np)i,rapporh'ce t!'aitdepresenced'esj))'it dune jeune pavsanue.

Joséphine.~)enjar<t.))e!ere. accède treize aus. gardait son troupeau dans une ~or~e. au fond de taqueUe coule nu torre!)t a[o!scousidera)')e!nent ~!ossipartesptnies.

Lu jeune garçon se présenta jtour traverser te torrent sur une mechautepassereitedout l'eau avait ébranle tes supports. )<edo)ua!)tunacci()eut. cite essavado te dissuaderde cette traversée peri))ense. )) ne tint aucun (ompte des observations detajenne fi))e,ets'aventurasur!ap!auchequi))ieutotsedesous lui.

Kt le \oita précipite dans l'eau furieuse, qui te roule, reut!'aiue sans fju'itpuisse résister.

AuHeu de perd re!e. temps à pousser des cris, à évoquer des secours qui seraient ce) tainonpnt trop lents a venir, la bergère envisagea d'un coup d œil la situation.

l.«!· I~m(· ;;aut·, ««~· l·wlm tli· p·«I!lü·r, ulai~ Lue forte ~auie, nue perche de penptier. était a quelque distance; etieaiïa ta preudre. et h) teudi) au naufrage, enluidisant delà saisir: tnaisHue\o\ait. nin'entendaitp)usrien.

t'npenp[us))as.iet0!'reutse di\isaiteu<tcu\ hranches.dontu!)eph)seh'oite,!naisto!t)api()c.<))t (ut<OUSCt)'OU\i)!t.)()S)'~))h'r.

J~l)'courut <t toute ));')tc<) cet <'))d)'uit,jt')a sur t:)utrt'ho)d<'t;)j)pu\<( de sou tuit'ux,tOt)t)'<'U!) rocher )br)))i(ntilt', h'~rt)s))out (h'):) jx'rche: puis dosceud.')t)td'UU)):)S OU <)<'UX. et cut!)Ut)t)(U)c ));))! t't'.(ujus()u<)))))-jan)h)'.e)tee):d))it:)\c(')'ett('h);)urih' in))uer~<'('une sorte de harritgeohti~uetton~ e)!r occuj):uti'a))~!e inférieur.

)/iust!)utd'.)j'res,Iecorj)s:n'i\)i)nui.heurtant !.( perche,~Iiss;t de teHef:)('o))<jue)<)i')~eet)):u)tueut UU'se));)isse!'pouri.)rrete!'<ju;)!)()iie<)(juaase-- pieds.

Ceuef))t)).)-.>,)!~peH!eq))'eHep))t.deses!'ai))tes )uai!)s, retirer de ICau cette tuasse déjà inerte, et <)ueHej):u'vintaI.uneuersuricpre. )'jnineHe\ v réussit, et te jeuue~.treo)), qui uet;)iteucorc<ju c\:)uoui, reprit hieutot ses sens.

~equily.) de singulier.cest<)uesaus des pin saus qui, tout eu accourant, avaient pu~oiriatnauœtnre spontanément iuspi!'eea h) jeune )i)lepa!'te désir de sauver ta ~ie (te sou prêchai!), on ncut rien su des détails de cet intelligent et hardi sauvetage.

« Je uetnesoiniens pas,dit-ette,quand ou laques' tienne sur cet eveneinent, je sais quit a passe, que je taip!'is, qu'il était lourd, \oita fou)! "i~t si ou ta <eticitedeI'ene!iedo!!tetteaiaitpreu\e.«Tic!)s! reptique-t-eHe,ra))ait-it doue te laisser se noyer parce ([n'itnavaitpas\outu)n'ecouter'('))uo!)!jcues)ns passi)uec))aute!)< »

esprit \it'etc(euruaï\en)ent hou, Joséphine ~tci)jardnepentquede\eniru!)et)ra\e,unee\cei)c!ite fe!ume. j t ~to! ssH ixïHHrt~):. – t~ne dépêche re<;t)e de Caet~tt ausen)ap!)0!'edui)aM'e<ten)a))()aitderuie!'etuentdcs' 1 informations sur nu inousseresteseut an )ar~e. Ce )uousse était )enotnn)etonquet,a~e de dix-sept a!)s.du bateau pi)o<e/AH<t!7)')/

(.:ei):)teauetaitpartit)e)~aen.n!"tUep.u'deu\ ))0)ntnesseu)emeut.f.esdeu\j'i)otes,a)an!t)ome desua\i)'esapi!ote!a\aieut[aisse)eurha)eaua!.t ~a!dedu!uousse:n)ais)e~rostetupscoutrarietoutes tes )nannL'u\res tentées par ce dernier pour tes rejoindre.Les ventsdu nord-est l'ont pousse en dejive. Il avait eu la présence desj)rit()e se mettre eu cap et,profitant de )at)!iseduuord-est,ila)aitr<'nte pour Uuissehan),on, seutet sans enco)nhre,i) a pn entrer. Le jenuer'onqnetaprouve,par sou énergie et son inteHi~ence, qui) avait en lui tetone dut) pilote, et l'on ne sau!'aittroj)]efc]iciter sur son courage et t~ résolution, jtt 1'011 1)(' –– SOli I