Page:Le journal de la jeunesse Volume I, 1873.djvu/182

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bianchcs et )'eau\ d'ebene~ consao'p)' a la p):)))t:)tio)t,àtat:)iH<aI:))'rost')))('nt()up)'c<'it'uxt'(d<')K':tt arbrisseau. Je vois les ter)')"; n')nm'p't)'s fosses ouvertes, ou la ttoire sonpnce est jetée, qui. au bout dune sonaiue déjà, a pousse \ers le ciel ses pâtes ~onutules; j'assiste aux soins nombreux qu'exige souent!'etien:jevois~eui)',Ia pioc)ieon).)serpeà il la )nain, ces levions actives qui doi\e))tfen)0))der ouïe débarrasser de ses nuisibles voisins; je tninh'resse au f'reusonentdes canaux d'irrigation, qui rej)andro))t()a!)slesotouil~e~e)e)afraict)enrqui, sons un cie[a)'de[tt,))atc et favorise son ()e\cloppe)nent. Je co!Uptea\c te coloniejours qui secoulent dan" r!)n~ahrntt'sp<iir()'cHNct'ene))r:c).

quand cette première ncur-'estomcrte eu etoi)e safranee ou tachée de pourpre, je me convie à)a fête (;ui)n~tt'n liesse la rustique )))!)iscn))<< fuis j'attends la venue des fruits, des capsules. Les voilà qui se forment, qui se développent, qui s'ennent. qui se gonflent.et qui t'()at<'))tcnti)),c)))nontr:)ut])a)' icura crMto'M la htauch~ ou blonde toison qu'on va se hâte)' de t-ccucini)'. Ah comme elle s'anime alors la plantation! Ils arrivent tes C)<ei7/f)<)'.s. ils portent devant eux un sac à deu\ ou trois comp.irtinieuts.iis sont armes de ('iseau\.)'iaes'-nr un seutran~. ils abordent tous ensonble tes ti~nes d'arbrisseaux. Us coupent une capsule, détachent les restes du calice qui se sont étendus sur le fruit, puis, le duvet saisi, ils le jettent, selon sa qualité, dans têt ou te! des compartiments de )enr sac. Puis tes sacs vont se vider au bout du champ dans des corbeilles.Et cette cueillette se protonge pendant un mois; car tous les fruits n'ont pas mûri eu même temps.

J assiste encore au séchage de la recette, i'nis je suis témoin de ie~rena~e.L:). dans tes cuHures primitives,je trouve des muttitudes de fenxnes qui separeot nue a uuf t<'s gt'aiucs du duvet, et qui se consao't'ut pondant de ion~s jours a ( t'ttc hcso~nc aussi it'nt<)m'!asti()it'usc.)ais si j abord)'les grands cc))t)<'sd('j)rodu<'tio)).j't'))tt'))ds~ri!)('r)('ssf<t<);<. oua~itu))s)st('i)H'dt'sci)'s:oui)i)'ni('sro~e)'t«, <jm'ra))))))clat)):x))i))t'dotttj<' \oust'ntt'<'[ct)ai-' tout à t'brurc. fuis h's))an<'ss't')njdisscnt, suspendites par quatre 'ordt's. et dans iesqnt'Ht'suu ouvrier descend pour touier par son ploptc poids te <'otou<rui~afra))ct)i!')esuters.

i'uis)es!h't\hessenron!))rent.etie'oi)essou-

E)n~.tUugedueoton.()'.t7(i,to).2.)

\rt'nt.<~))e-teu\s'aihn)!enL..)~<'es!p!tr initiions de kilogrammes partant d'iri.a])a)u la, et de miHe points du gtoi)e a la fois, (me le milliard se realise. Et il sort d'une petite graine noire, ce ntiHiard, qui alimente les i)mo)nhra)))es usines, qui appeUe au sein du !:<)))')))'(tes p<'))j)))'s()C))\r!<'rs, et (jtti doux; aux )ic))esI<'Iu\<co)))tn<'aux pauvres te confort. 11 devient la tenture somptueuse du patais,con))n<')<' p!us))U!n)))edes~eteu)e))ts.Houdoiediap))anes))r Iesepau)es()'U))e reiue.eou))uei)de<e!x)d))t!)!d les tneiu)) t'es <)u pauvre enfant.i'etite graine nohc. sois benic?BoiOo<Mi,])uisf}uecest ainsi que t appelent )csA)uericitins–roi qui règnes.et par tageante et par les bienfaits, je te salue!

Eugene Muller.