Page:Le journal de la jeunesse Volume I, 1873.djvu/98

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fois leur blason; quelques autres les suivent, qui portentdes seaux.Arrhes sur )e<heatrederin<rn()h'. les porteurs dintrumeuts en pton~ent je bec dans le seau plein d eau. :)spi)'cnt. puis posant sur It'u)' poitrine le manche du piston, et poussant deux mains, aspergent )efoYe)'i)tur('Hen)ent)af).unn)e ne doit que n:unt)e)'de plus heHe, la petite <jU<)!)tited'ean <p)'ils)<:neentdej.fat;eantungaxi))f).)m)na)))e()uine i'aitqnavi\e)')e<eu.

Ainsi,mieux vau())'ait<(ue les j)Mm~/f; de (ejta~là se tinssent en repos. Au surplus, !e propres n'est guereàl'ordre du jour, même les hauts ])ersonua~es de l'empire musu))H:tu.

Un raconte qu'il y a<jue)quesa)mees,u))epou)pe de système américain, qui aspire d'une part l'eau qu'elle projette de l'autrp, fut ainenee à Coustantioo-

pie. Le pacha ou ministre que ces choseslà regardaient consentit à la voir fonctionne). L'appareil fut donc a!nenesur une plate, muni de ses tn\au\ (t'alimentation qui plongeaient dans uncana) dérive du Hosp))ore. Vingt hommes donnèrent iemonvonent.e! en quelques instants nnvraide)m;ein~n(!~ ta~btce.

«Fort t)ien! lit te pacha; mais cette mecanique-ta a besoin Il d'une mer pour l'alimenter, et il n'y a pas une mer dans tons les coinsde!avit)e.)) u

Et,sm'cettcbe!ieob-

jection d'un homme influent, on conti!)u.) (h' s en tenir aux instruments d'apothicaire, qui ont pour on'pt certain (rnyiv('r)'ard('))r(b'si))<('ndics. En d'autres ))a\s ou jcsapparritsprnjoctcursm' feraient pas dt'taut,c<'sera r<'au')ui manquera. A Porto, cette fameuse ville de t'ortu~al qui envoie tant d'excellents vins dans !e monde entier, l'eau n'arrive dans la ville que par un système fort co)n[))iquedecanatisationdes sources en\i!'onna<ttes. A défaut des !'o!'h)~ais. qui se croiraient dégrades silsdescen<taient a ces viles occupations, ce sont de grandes et fortes montagnardes gaUicicnnes qui font le service de porteuses d'eau. Le droit d'exercer cette utile profession ne teur est concède qua)a condition queUes viendront eu aide pour Iali)))entation des pompes enca'-d incendie. Chaque soir elles doivent laisser aux abords des fontaines leurs seaux pleins; on tes y voit fanges par centaines. Quand on crie au feu! eUes vont en toute hâte prendre leurs seaux sur leurs t!*tes,selun leur coutume, et cou-

ren! vers j'incendie.Ceta doit être dunefl'ettrcs-~ pittoresque.mais u'e~t-ce pas ic seul et)'et produit? ))'ai)!eu!'s, pour trouver te pittores<)ne par e\ee)lence aux moments d'inccndtf, c't'st, parait-if. :))Ua-tt )K)))<'(<'nC.))intj)t'il faut aller. ('l'sI, parait-il. <) f.'atar!))ot".tdot)nt'causond'un~('nti)p('hUa!))-<tx~mi)) j)('H)tt'<()t~rc: aussitôt Yin~tautrt". t.unhou)i))St)<tr<'s)<'st))))x'))t.quNo))t surgir d<'(~))!cs part-! dt's hanni<'rt's ))ario!<cs dont la t'nult'ur indique )~ tHrcttit))) ou doiv'nt courir t~six'i~adt'.s de po)))pit'rs, qui portt'ntdt's inscriptions sur )cur'-ha))its )))u)tic(')('cs.C))a<j))cco)ttpan!)ic,pr('c<'dcc <)cscshannicrcs et de ses lanternes, arrive,portant suspcndm* ades perches une pon)pe toute jK'inte et tonte dorec.Dj Ces potnpes, assez puissantes du reste, sont t'au~eesM en ti~ne devant l'incendie et sont senies, au hruit~

des tam-tam et ()es~ ~Ot)~S,par UUC i))nt-jt titud~ de volontaires;~ .\uun chef n~ les di- )')j;<)))nisiIsn~L)is--C))t)';)Sf!<'<)U)t()X'))S(')' t)<m<'(~u))d't'()rtsjx)ur s't'n retourner )<' j'h)s souvent, aYec):is<'u)e satisfaction de s'être :)~ite'-en costume )))'))!t)n).au )))i)ieu des )).)))nieres. des).)nternes, au bruit assourdissante de tous les instruments a percussion itna~inahtes.

Voiia,po)))'rons-nouSj dire, un apparat, une mise en scène quelque peu ho!'s de saison, soit; niais il est un tait qui doit nous frapper:

les Chinois ont despompes.<jr,sits les ont aujour-Md hui, c'est qu'ils les avaient il y a plusieurs centaines'~ d'années, ~ous savons, en efTet,<jue chez ce peupler rien ne p!'ogresse, et que leur civilisation, l'état de~ leurs sriencesetde!e))rim)))sh'iedatent<)eten)pst«!'t recules.Si donc lesCttinois ne sont pas actuellement à notre niveau dans l'art de combattre les ravages du feu, au moins pcuvent-i!ssR flatter de nous avoir sin- _a~utie!'e!))ent devances dans cette voie. Ce n'est vrai-~ ment. en et)'et,<}ua une époque relatitetnent très-~ rapprochée qm' l'adoptiott d )'n~i))s convenai<ies tH~ permis dans nos pays d engager sérieusement ta lutte avecle terrihte eloDent. Tout ce qui existait jusque-ia constituait piutot de simples mesures j)on!'prévenir tesincendies que des moyens de ]e'-etei!)<))'e. MJj Chez les t(omains,(jui plusieurs fois avaient ~u~ leur vit)e en flammes, maintes pre(autions étaient~ 11'111' "ilIl' l'II flamnH's, maintl' P"f':Ju!.ions t"lnit'lIt. prises pour empec))er le feu de se communiquer. flj)t était or<)on!)ede)aisse!'tout autourdestnaisonsun~) espace~ide.d'un le nom d'<7c,que. par analogie, por-