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histoire du portefaix…
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raître le matin et, discrète selon son habitude, s’arrêta dans son récit.


MAIS LORSQUE FUT
LA DIX-SEPTIÈME NUIT

Elle dit :

Il m’est parvenu, ô Roi fortuné, que l’adolescente Zobéida ne cessa d’intéresser le jeune homme et de lui inspirer le désir de la suivre jusqu’à ce qu’il eût consenti.

Et tous deux ne cessèrent de causer que lorsque le sommeil l’emporta sur eux. Alors la jeune Zobéida se coucha et s’endormit cette nuit-là aux pieds du jeune homme. Et elle ne se sentait pas de joie et de bonheur !


(Puis Zobéida continua ainsi son récit au khalifat Haroun Al-Rachid, à Giafar et aux trois saâlik :)


« Lorsque brilla le matin, nous nous levâmes, et nous entrâmes ouvrir tous les trésors, et nous prîmes tout ce qui n’était pas trop lourd à porter et ce qui avait le plus de valeur, et nous descendîmes de la citadelle vers la ville, et nous rencontrâmes mes esclaves et le capitaine qui me cherchaient depuis longtemps. Et lorsqu’ils me virent, ils furent très contents, et me questionnèrent sur le motif de mon absence. Alors je leur racontai ce que j’avais vu, ainsi que l’histoire du