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Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 11, trad Mardrus, 1902.djvu/60

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les mille nuits et une nuit

Gloire à Allah qui n’a point créé de spectacle plus enchanteur que celui de deux amants heureux qui, après s’être grisés des délices de la volupté, reposent sur leur couche, les bras entrelacés, les mains unies et les cœurs battant en harmonie…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.

MAIS LORSQUE FUT
LA SEPT CENTIÈME NUIT

Elle dit :

… Gloire à Allah qui n’a point créé de spectacle plus enchanteur que celui de deux amants heureux qui, après s’être grisés des délices de la volupté, reposent sur leur couche, les bras entrelacés, les mains unies et les cœurs battant en harmonie !

Lorsque, le lendemain, ils se furent réveillés, ils ne manquèrent pas de recommencer leurs ébats, avec encore plus d’intensité, de chaleur, de multiplicité, de répétitions, de vigueur et d’expérience qu’ils ne l’avaient fait la veille. Aussi la princesse franque, émerveillée et à la limite de l’admiration de voir tant de vertus réunies chez les fils des musulmans, se dit : « Certes ! quand une religion inspire et développe chez ses croyants de tels actes de vaillance, d’héroïsme et de vertu, elle est, sans conteste, la meilleure, la plus humaine et la seule vraie