réjouissions de lui. » Et il ajouta : « Quant à ce qui est de sa cousine-épouse, c’est là une chose entre moi et lui ! »
Et le khalifat comprit que le moment était venu de laisser ensemble les deux amis ; et il leur permit de sortir. Et Giafar conduisit Attaf à sa maison, et lui dit : « Ô mon frère Attaf, sache que la fille de ton oncle, qui t’aime, est intacte, et que je n’ai pas vu son visage à découvert, depuis le jour de notre séparation…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.
LA NEUF CENT QUATRIÈME NUIT
Elle dit :
« … Ô mon frère Attaf, sache que la fille de ton oncle, qui t’aime, est intacte, et que je n’ai pas vu son visage à découvert, depuis le jour de notre séparation. Et voici que je me suis délié vis-à-vis d’elle, et que j’ai divorcé à ton intention ; et j’ai annulé notre contrat. Et je te rends, dans le même état où il était, le précieux dépôt que tu as mis entre mes mains. » Et il en fut ainsi. Et Attaf et sa cousine se retrouvèrent, dans la même tendresse et la même affection.
Mais pour ce qui est du naïeb de Damas, qui avait