Après quoi il revint à sa maison et s’acquitta de ses ablutions et de la prière, et fit sa chose ordinaire avec sa femme, la belle. Et, depuis lors, ils vécurent ensemble heureux et prospères.
Et voilà pour eux ! »
— Et, ayant ainsi raconté cette histoire, le troisième capitaine de police regagna sa place, et le sultan Baïbars dit : « Ô l’admirable histoire ! Quel dommage, ô capitaine Ezz Al-Dîn, que tu ne nous aies pas dit ce qui arriva par la suite des jours entre le roi et le pêcheur ! » Alors s’avança le quatrième capitaine de police, qui s’appelait Mohii Al-Dîn. Il dit : « Moi, ô roi, si tu me le permets, je te raconterai la suite de cette histoire, qui est bien plus étonnante que son commencement ! » Et le sultan Baïbars dit : « Certes ! et de tout cœur et de tout esprit ! » Alors le capitaine Mohii Al-Dîn dit :
CAPITAINE DE POLICE
Sache donc, ô roi du temps, que, grâce à la bénédiction, un enfant mâle naquit au pêcheur et à sa femme, la belle. Et ses parents appelèrent cet enfant mâle Mohammad l’Avisé, en souvenir de l’emmailloté d’un jour qui les avait tirés d’embarras. Et cet enfant était beau comme sa mère.