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Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 2, trad Mardrus, 1916.djvu/294

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« Ô Ali-Nour, de tout cœur amical et comme hommage dû ! » Puis il fit prier Douce-Amie de venir, et il la rendit à Ali-Nour, et leur fit don de grande biens et de grandes richesses, et leur donna un palais d’entre les plus beaux palais de Baghdad, et leur alloua une pension somptueuse sur le Trésor. Et il voulut qu’Ali-Nour ben-Khacân devînt son intime et son compagnon. Et il finit par pardonner au sultan Mohammad El-Zeini, qu’il réintégra dans ses états en lui recommandant de bien faire attention à ses vizirs désormais. Et tous vécurent dans la joie et la prospérité jusqu’à la mort.

« Mais, continua la diserte Schahrazade, ne crois point, ô Roi, que cette histoire d’Ali-Nour et de Douce-Amie, toute délicieuse qu’elle soit, soit aussi merveilleuse ou aussi étonnante que celle de Ghanem ben-Ayoub et de sa sœur Fetnah ! » Et le roi Schahriar répondit : « Mais je ne connais point cette histoire ! »