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Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 2, trad Mardrus, 1916.djvu/36

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entièrement pavée de marbre de très grande valeur et de toutes les couleurs. Au milieu de la grande salle, il y avait un bassin de marbre blanc tout incrusté de perles et de pierreries ; des tapis de soie couvraient tout le parquet, et des étoffes de toutes les couleurs étaient tendues aux murs ; de larges sofas meublaient la salle.

« Il y avait a peine quelques instants que j’étais entré et que je m’étais assis…

— Mais, à ce moment de sa narration, Schahrazade vit s’approcher le matin et, discrète, s’arrêta dans son récit.


MAIS LORSQUE FUT
LA VINGT-SIXIÈME NUIT

Elle dit :

Il m’est parvenu, ô Roi fortuné, que le marchand continua ainsi son histoire au courtier cophte du Caire, qui la racontait à son tour au sultan, dans cette ville de la Chine :

« Je vis venir à moi l’adolescente toute parée de perles et de pierreries, le visage lumineux et les yeux allongés de kohl. Elle me sourit, elle me prit contre elle et ma serra sur sa poitrine. Puis elle mit sa bouche sur la mienne et se mit à me sucer la langue. Et moi aussi. Et elle me dit : « Est-ce vraiment toi que je vois ici, ou bien est-ce que je