temps Scharkân avait raconté à Daoul’makân toute son histoire ; et Daoul’makân également raconta la sienne, mais en insistant beaucoup sur les services du chauffeur du hammam. Aussi Scharkân lui demanda : « Certainement tu as récompensé déjà cet homme vertueux pour tout son dévouement ? » Et Daoulmakân lui répondit…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.
LA QUATRE-VINGT-HUITIÈME NUIT
Elle dit :
Et Daoul’makân lui répondit : « Pas entièrement. Car je me réserve de le faire, sitôt de retour de la guerre, si Allah veut ! » Et c’est alors que Scharkân put contrôler la véracité des paroles de Nôzhatou, qui avait été sa femme alors qu’il ignorait qu’elle fût sa sœur, et dont il avait eu la fillette Force-du-Destin. Et cela lui rappela qu’il devait demander de ses nouvelles. Aussi pria-t-il le grand-chambellan de lui transmettre le salut de sa part. Et le grand-chambellan s’acquitta de la chose et rapporta également à Scharkân le salut de Nôzhatou qui, en outre, demandait des nouvelles de sa fille Force-du-Destin. Et Scharkân lui fit dire de se tranquilliser, car Force--