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Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 4, trad Mardrus, 1900.djvu/29

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histoire du roi omar … (aziz, aziza)
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Lorsque j’arrivai à l’endroit où était celle lumière, quelle surprise ne m’attendait-elle pas ! Je trouvai, en effet, une merveilleuse salle à la voûte cintrée et surmontée d’une coupole toute lamée intérieurement d’ivoire et d’ébène et éclairée agréablement par d’immenses flambeaux d’or et de grandes lampes de cristal suspendues au plafond par des chaînes d’or. Et, au milieu de cette salle, un bassin, orné d’incrustations de couleur et de dessins entrelacés d’une grande perfection, faisait un bruit d’eau dont la musique à elle seule rafraîchissait. Tout à côté de ce bassin, un grand escabeau de nacre soutenait un plateau d’argent recouvert d’un foulard de soie, et sur le tapis était posé un grand pot en terre cuite vernissée, dont le col élancé soutenait une coupe de cristal et d’or.

Alors moi, ô mon jeune seigneur, la première chose que je fis fut d’enlever le foulard de soie qui recouvrait le grand plateau d’argent. Et les choses délicieuses qui s’y trouvaient, je les vois encore devant mes yeux ! Il y avait là en effet…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et s’arrêta dans les paroles permises.

MAIS LORSQUE FUT
LA CENT SEIZIÈME NUIT

Elle dit :

Le vizir Dandân continua de la sorte, pour le roi