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Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 5, trad Mardrus, 1900.djvu/197

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histoire de bel-heureux…
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son épouse ! » Et Bel-Heureux fondit en larmes.

Mais déjà Sett Zahia avait appelé la petite esclave, et lui avait dit : « Cours vite, ma mignonne, à l’appartement de Belle-Heureuse, et dis-lui : « Ma maîtresse Zahia te demande ! » Puis elle se tourna…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et se tut discrètement.

MAIS LORSQUE FUT
LA DEUX CENT QUARANTE-SEPTIÈME NUIT

Elle dit :

… Puis elle se tourna vers Bel-Heureux et lui dit : « Calme ton âme, adolescent. Il ne t’arrivera que des choses heureuses ! »

Or, durant ce temps, la bonne vieille dame était allée trouver Belle-Heureuse et lui avait dit : « Suis-moi vite, ma fille. Ton maître bien-aimé est dans la chambre que je lui ai réservée ! » Et elle la mena, pâle d’émotion, dans la chambre où elle croyait retrouver Bel-Heureux. Aussi leur douleur fut-elle très grande et leur terreur de ne le voir pas là ; et la vieille dit : « Il a dû certainement s’égarer dans les corridors ! Rentre, ma fille, dans ton appartement, pendant que je vais aller me mettre à sa recherche ! »

Et c’est alors que la petite esclave entra chez Belle-Heureuse qu’elle trouva toute tremblante et bien pâle, et lui dit : « Ô Belle-Heureuse, ma maî-