était à délier, il se reposa, en bon musulman, à l’entrée du vendredi.
Et tel fut le voyage d’essai de Grain-de-Beauté et de son enfant dans le jardin de l’adolescente…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.
LA DEUX CENT SOIXANTE-TROISIÈME NUIT
Elle dit :
… Et tel fut le voyage d’essai de Grain-de-Beauté et de son enfant dans le jardin de l’adolescente.
Après quoi, Grain-de-Beauté, avec son enfant assoupi dans la félicité, s’enlaça tendrement à l’adolescente aux plates-bandes saccagées ; et tous trois s’endormirent jusqu’au matin.
Une fois réveillé, Grain-de-Beauté demanda à son épouse transitoire : « Comment t’appelles-tu, mon cœur ? » Elle répondit : « Zobéida. » Il lui dit : « Eh bien ! Zobéida, je regrette beaucoup d’être forcé de te quitter ! » Elle demanda, émue : « Et pourquoi me quitterais-tu ? » Il dit : « Mais tu sais bien que je ne suis que Délieur seulement ! » Elle s’écria : « Non, par Allah ! je l’avais oublié ! Et je me figurais, dans mon bonheur, que tu étais un cadeau merveilleux que me faisait mon bon père, pour remplacer l’autre ! » Il dit : « Mais oui, ô charmante Zobéida,