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Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 6, trad Mardrus, 1901.djvu/212

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les mille nuits et une nuit

Roi ne lui dit rien à ce sujet, et continua à juger, à nommer aux emplois, à destituer, à gouverner et à terminer les affaires pendantes, et cela jusque la fin du jour. Puis le diwan fut levé et le Roi rentra dans le palais, tandis que le grand-vizir restait dans la perplexité et à l’extrême limite de l’étonnement.

Puis, lorsque vint la nuit, le roi Schahriar pénétra chez Schahrazade et ils firent ensemble leur chose ordinaire.

ET COMME C’ÉTAIT
LA TROIS CENT SEIZIÈME NUIT

La petite Doniazade, une fois la chose terminée entre le Roi et Schahrazade, s’écria de l’endroit où elle était blottie :

« Ô ma sœur, je t’en prie, qu’attends-tu encore pour commencer l’histoire promise de la belle Zoumourroud avec Alischar fils de Gloire ? »

Et Schahrazade, en souriant, répondit : « Je n’attends que la permission de ce Roi bien élevé et doué de bonnes manières ! » Alors le roi Schahriar prononça : « Tu peux ! »

Et Schahrazade dit :