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çois entre ses pattes, et le serra contre lui pour le réchauffer. Le petit Savoyard le quitta le lendemain pour aller décrotter les souliers, et revint, le soir, partager le souper et la cabane de l’Ours. On découvrit cet Enfant entre les pattes de l’animal, et, craignant qu’il ne lui fît de mal, on voulait le lui ôter ; mais l’Ours, qui aimait déjà François, le léchait avec bonté, et ne voulait plus s’en séparer. Cette histoire fut racontée au Roi, qui fit venir le petit Savoyard dans son palais, où il fut élevé et nourri. — Vous voyez, mes chers amis, que Dieu n’abandonne jamais les enfants malheureux, quand ils le prient et se confient en lui.
